La santé des parisiennes et des parisiens doit être au coeur des municipales
Je fais une proposition simple : la création d’un centre de santé par arrondissememnt, en lien avec l’AP-HP.
Retrouvez mon itw complète NBO itw 5 mars 2019 – le parisien
Actualité générale
Je fais une proposition simple : la création d’un centre de santé par arrondissememnt, en lien avec l’AP-HP.
Retrouvez mon itw complète NBO itw 5 mars 2019 – le parisien
Le débat sur la sécurité des parisien-nes et de l’éventualité de la création d’une police municipale à Paris ne peut se décider entre deux portes. Le débat n’est pas nouveau. Depuis des années, la droite, et désormais les élu-es LREM demandent périodiquement au conseil de Paris la création d’une police municipale. Depuis plusieurs mois, la maire de Paris a demandé que soit établi un diagnostic sur «la sécurité des Parisien-nes dans leur vie quotidienne». Les conclusions de cet audit nous seront présentées vendredi.
Mais faut-il rappeler que la possibilité ou l’éventualité de créer une police municipale ne figure pas dans le programme de mandature de 2014, ni dans l’accord entre les différentes composantes de la majorité. A aucun moment, dans la feuille de route signée par la maire et adressée à Myriam el Khomri, alors adjointe en charge des questions de sécurité, reprise en compte par Colombe Brossel, n’est formulée la demande d’une réflexion sur une police municipale. Au cours du débat parlementaire en 2017 sur le statut de Paris, les élus socialistes n’ont jamais soutenu les demandes de la droite parisienne de s’orienter vers cette création.
Que les Parisiens demandent des moyens supplémentaires pour leur droit à la sécurité, nous le constatons tous les jours. Ils nous font part des désagréments liés aux incivilités, au trafic de stupéfiants, rixes entre jeunes, aux nuisances sonores, à la difficile cohabitation des différentes mobilités dans l’espace public, à la prostitution, aux harcèlements de rue, aux agressions homophobes, aux cambriolages, et ce, notamment dans les quartiers populaires. A chacune de mes permanences, les Parisien-nes que je reçois me disent leurs difficultés à obtenir des réponses et des interventions de la police nationale. Depuis l’ère Sarkozy et les coupes claires dans le budget et les effectifs de la police parisienne, nous avons eu du mal à obtenir un nombre de policiers suffisant pour garantir la sécurité à Paris. Fermeture de postes, arrêt du déploiement de la police de proximité, la police nationale est trop souvent aux abonnés absents ou n’intervient pas en temps voulu, quand les Parisien-nes font appel à elle.
Mes craintes sont d’abord que le ministère de l’Intérieur ne profite de cette création pour encore diminuer le nombre de policiers sur le territoire de Paris. Cela s’est passé partout en France, où une police municipale a été créée, il n’y a aucune raison que cela soit différent à Paris.
Ensuite, il y a fort à parier que les sujets qui préoccupent les Parisiens ne soient pas couverts par la police municipale, et que la police nationale se dégage de ses responsabilités vers la ville, lui demandant de se débrouiller avec sa police municipale. Créer une police municipale, c’est mettre le doigt dans un engrenage dont on ne connaît pas la fin.
Nous n’avons aucune connaissance du coût en création de postes, en formation, en équipements, en locaux qu’il va falloir mobiliser. Cet argent pourrait être plus utile ailleurs. Ceux qui, depuis des lustres, défendent la police municipale, demanderont encore plus : une police armée sous la responsabilité des maires d’arrondissements.
Paris n’est pas une ville comme les autres, c’est la capitale de la France. La ville concentre tous les ministères, les représentations diplomatiques et voit défiler chaque semaine des dizaines de manifestations. Paris a été frappé à plusieurs reprises par d’odieux attentats, visant à toucher le cœur de notre République.
Si j’interprète le récent rapport parlementaire «Thourot/Fauverge» il y a fort à parier que les villes paieront et que l’Etat décidera des missions et de l’utilisation des polices municipales. La créer, reviendrait à livrer Paris pieds et poings liés aux décisions de désengagement qu’envisage le gouvernement. Si tous les maires de Paris, de Jacques Chirac à Bertrand Delanoë, se sont opposés à la création d’une police municipale c’est qu’ils avaient conscience de tous ces dangers et qu’ils prenaient en compte les spécificités de la capitale en matière de sécurité et de sûreté publique.
Que l’on travaille à une meilleure cohérence et coordination, de l’ensemble des agents municipaux et des structures afférentes, qui de près ou de loin, ont en charge la tranquillité des Parisien-nes : soit. Qu’on rende encore plus présents et plus visibles les agents municipaux sur la voie publique : soit. Qu’on réponde mieux aux demandes des habitant-es sur les questions d’incivilités : soit. Que l’on réoriente ou change les missions du GPIS, des médiateurs, de la brigade de lutte contre les incivilités, nous y sommes ouverts. Mais tout cela ne remplacera jamais ce qui fait partie de nos obligations, et le cœur d’une politique de gauche, c’est-à-dire la prévention, la médiation, l’éducation et la protection des mineurs.
Pour moi la prévention, c’est s’attaquer aux racines du mal, la pauvreté, la déscolarisation, la question des mineurs isolés. L’accompagnement de la jeunesse est un des volets de la prévention. L’Etat doit aussi y prendre sa part. Pour assurer tout ceci il n’y a pas besoin de créer une police municipale, mais de disposer de plus de moyens humains, financiers et matériels.
Alors mobilisons-nous pour que Paris bénéficie, du fait de son statut, de sa réalité démographique et des particularités qui lui sont attachées, d’une forte présence de la police nationale, mais ne faisons pas croire que la création d’une police municipale va régler tous les problèmes.
Lire l’article sur le site libération.fr
Visite de l’exposition « Capital Agricole » ce matin au Pavillon de l’Arsenal à l’invitation de Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes d’Île-de-France.
Il faut relancer une ceinture agricole autour de Paris, qui pourrait permettre de produire 20% de fruits et légumes des écoles en circuits courts.
Vous étiez plus de 700 à l’hôtel de ville à l’occasion de vœux du groupe des élu-es communistes.
Je vous remercie de votre présence et de votre soutien.
À cette occasion nous avons donné la parole à plusieurs personnalités, militants, syndicalistes, celles et ceux qui se battent pour un Paris pour toutes et tous. En les écoutant attentivement, j’ai remarqué une chose commune dans leur propos : il y a la volonté, l’émergence d’un nouveau monde qui redonne du sens à notre combat communiste lorsque l’on conjugue les enjeux écologiques et sociaux, en rupture avec le capitalisme.
Mais pour cela, il va falloir mener un combat culturel, « la bataille de l’imaginaire ». Nous le savons c’est dans la pratique artistique que se développe l’esprit critique pour penser et agir par soi-même. Anne Simon, avec la carte de vœux qu’elle a dessinée, nous pose deux questions : Que veut manger Paris ? Qui veut manger Paris ? Elle nous demande d’imaginer ce que l’on veut pour l’avenir de Paris, elle nous demande de définir les formes de domination dont on veut se libérer.
Pour moi c’est clair ! Je veux un Paris où tout le monde puisse vivre et travailler quelques soient ses revenus. Je veux un Paris qui mette fin à toutes formes de violences et d’inégalités, que ce soit le sexisme, le racisme, l’antisémitisme ou l’homophobie.
Et je pense qu’il faut libérer Paris des grandes multinationales qui dominent le monde et dont la seule volonté est de faire du fric au détriment de la planète, du partage des richesses et de la dignité humaine.
C’est pour cela que nous soutenons les circuits courts, la relocalisation de la production et la création des coopératives. Nous voulons que les salariés reprennent le pouvoir dans l’entreprise et retrouvent un sens à leur travail et à leur vie. C’est en partant des solutions qui émergent dans Paris que nous construisons notre projet pour la capitale. Nous le voyons bien, nous sommes au point de départ d’une nouvelle révolution culturelle pour un nouveau mode de production et de consommation. Tout démontre que l’écologie n’est pas compatible avec le capitalisme, l’écologie se conjugue avec de nouvelles conquêtes économiques et sociales, comme par exemple la gratuité des transports.
Plus que jamais, rester vivre et travailler à Paris est l’une des premières de nos préoccupations, et c’est pour cela que nous avons fait du pouvoir d’achat des parisien-nes notre priorité en 2019.
Nous redemandons l’encadrement des loyers, plus de fermeté vis-à-vis des plateformes de meublés touristiques (AirBN’B) qui gangrènent le cœur de Paris, et la réquisition des bureaux et logements vides pour mettre à l’abri les plus démunis.
Nous avons obtenu la gratuité des transports pour les enfants de moins de 11 ans, ainsi que la prise en charge à hauteur de 50% de la carte Imagin’R jusqu’au lycée et la gratuité du service Vélib’ de 14 à 18 ans. C’est une victoire historique pour les familles et à la jeunesse en leur redonnant du pouvoir d’achat. Nous démontrons que nous pouvons faire des politiques publiques écologiques et socialement justes.
Évidement pour renforcer le service public, gagner de nouveaux droits, nous devons aller cherche l’argent là où il est et redéfinir une politique fiscale juste.
Contrairement au gouvernement, nous voulons le retour de l’ISF, l’arrêts des allègements fiscaux tels que le CICE, véritables cadeaux au patronat, nous demandons le prélèvement à la source des multinationales alors que des milliards disparaissent dans le triangle des Bermudes des paradis fiscaux avec la complicité des banques spécialistes en évasion et optimisation fiscale.
Nous proposons des critères précis pour que toutes aides publiques aux entreprises soient orientées vers la création de l’emploi sur notre territoire et la transition écologique.
Nous proposons de responsabiliser les banques. A Paris il y a 384 milliards d’euros de dépôts sur les comptes banques, c’est avec notre agent que les banques font fructifiés leur bénéfices. Or plus de 50% des bénéfices réalisés par les banques sont redistribués en dividendes aux actionnaires au lieu d’être prêté à taux zéro aux collectivités locales pour développer le service public ou aux artisans, aux PME pour développer l’emploi.
De l’argent il y en a, il suffit d’aller le cherche et de décidé collectivement de son utilisation, c’est un enjeu fondamental de démocratie.
Vous avez été nombreux à nous faire des propositions et de des suggestions. Nous mettons à votre disposition ce nouveau site pour écrire ensemble notre projet pour un Paris en commun, un Paris pour toutes et tous.
Ce site est la fois un lieu pour informer, mobiliser, et faire des propositions.
Utilisez –le, faites-nous part de vos idées, de vos initiatives, et des rencontres que nous pourrions organiser ensemble.
Alors que la sécurité est une des première préoccupations des parisiennes et des parisiens, je rappelle que les communistes ont toujours été fermement opposés à la création d’une police municipale armée à Paris. Il faut nationaliser les polices municipales dans toute la France ! Les polices municipales doivent revenir dans le giron national et créer une vraie police de proximité. Cela répondrait aux attentes des habitants de « sécuriser, rassurer, avec une présence quotidienne » et dans la proximité.
L’article en PDF
Retrouvez le verbatim de l’interview:
Nicolas Bonnet Ouladj, président du groupe PCF au Conseil de Paris
« Il faut aller plus loin, et renationaliser les polices municipales ! »
Vous avez pris à plusieurs reprises, position contre la création d’une police municipale à Paris. Pour quelles raisons ?
J’irais même beaucoup plus loin. Je pense qu’il faut nationaliser les polices municipales dans toute la France ! Les polices municipales doivent revenir dans le giron national et créer une vraie police de proximité. Cela répondrait aux attentes des habitants de « sécuriser, rassurer, avec une présence quotidienne » et dans la proximité. La politique engagée par Nicolas Sarkozy a totalement détruit la police de proximité, réduction des effectifs et des moyens, engendrant notamment des fermetures d’antennes ou de commissariats de quartiers à Paris. Aujourd’hui nous devons augmenter les moyens dédié à la police nationale, redéfinir ses objectifs, qui sont entre autre, d’assurer la tranquillité dans l’espace public.
Pourquoi ces missions ne peuvent-elles pas être assurées par une police municipale, comme c’est le cas dans de nombreuses villes de France ?
Vivre en sécurité et en toute liberté est notre premier droit, quel que soit le lieu du territoire. Faire assurer cette mission par une police municipale constitue clairement une rupture républicaine, une inégalité, puisqu’elle dépend d’un financement local. Alors que la police nationale bénéficie des mêmes moyens, quelle que soit la ville, son orientation politique ou ses moyens financiers….Il y a donc une continuité territoriale, et une égalité des citoyens pour le maintien de la sécurité. Par ailleurs, il est faux que de penser qu’une police municipale, qui ne bénéficie pas des mêmes formations, des mêmes conditions d’exercice, puisse assurer des missions comme la résolution des crimes et délits, des homicides, des cambriolages, des viols, etc. Ce n’est pas dans ses compétences. Une police municipale n’a aucune marge de manœuvre et aucune efficacité face la toxicomanie ou la violence entre jeunes. Cela relève d’abord de la prévention, de la santé et d’une politique de jeunesse globale.
Vous faites donc de la prévention et de l’éducation un volet du maintien de la sécurité ?
Oui c’est notre priorité. Nous constatons une dérive sécuritaire qui ne s’attaque pas aux racines du mal et aux raisons de la délinquance qui sont multiples : la pauvreté, la déscolarisation, les pratiques à risques, le non accompagnement des mineurs isolés. Les politiques de prévention, de jeunesse et de santé sont en effet des volets incontournables si l’on veut réduire les passages à l’acte. Et malheureusement ces missions sont aujourd’hui sacrifiées et manquent de moyens.
Que pensez-vous de la proposition du groupe Républicain, sur l’augmentation du nombre de caméras de vidéo-protection ?
Je suis contre ! C’est une dépense inutile. La vidéo-protection n’a jamais eu un effet dissuasif sur un passage à l’acte, puisqu’elle n’est utile qu’après le délit. Il ne faut pas tout mélanger… la mise en place de caméras peut aider la justice, au niveau de l’enquête après une infraction. Mais de quoi parle-t-on ? S’attaquer au passage à l’acte ou mettre la population sous surveillance ?
Une autre proposition consiste à demander l’armement de la police municipale. Quel est vôtre analyse sur ce point ?
Là encore, je suis en totale opposition, plus il y a de personnes armées, plus il y a de risque. Je crois qu’au contraire il faut un travail de fond pour désarmer notre pays. Il faut réduire la circulation des armes, et donner les moyens à toute la chaine pour mener les enquêtes sur les trafics, les douanes, la Police aux Frontières, etc.
Depuis des années les élu-es communistes parisiens dénoncent les conditions d’accueil des patient-es aux urgences des Hôpitaux de l’AP HP. Nous avons demandé un moratoire des restructurations des hôpitaux parisiens et comme les organisations syndicales, l’arrêt des suppressions de postes, 1000 équivalents temps pleins devraient disparaître en 2019.
Le mal être des personnels soignants et non soignants a des conséquences sur la qualité des soins mais aussi sur la sécurité des patients.
Oui l’austérité tue.
Le rapport commandé par l’AP HP et l’ARS relève que le jour où cette patiente est décédée aux urgences de l’Hôpital Lariboisière il y avait un nombre de passages plus important qu’à l’accoutumée 249 par rapport à la moyenne de 230 quotidiennement.
Le rapport confirme que l’absence d’un médecin en journée a embouteillé le service qui, toujours du point de vue des rapporteurs, est structurellement sous doté par rapport aux autres Hôpitaux parisiens.
Le service des urgences de Lariboisière du fait de la proximité de la gare du nord et des quartiers accueillant de nombreuses personnes sans-abris voire de réfugiés en transit, doit avoir un accueil renforcé.
Les personnels et leurs organisations syndicales avaient dès le lendemain de ce drame insisté sur le manque de personnel et sur des conditions de travail dégradées.
« Les blouses blanches » avaient raison et l’enquête interne confirme qu’à force de supprimer des personnels et de faire travailler les équipes à flux tendus, les conditions de sécurité peuvent être mises à mal.
Les élu-es communistes parisiens considèrent que les préconisations des enquêteurs internes doivent être suivies d’effet et demandent à l’AP HP de mettre un terme à une politique destructrice en matière d’emploi
Nous dénonçons les pratiques fiscales de Google.
En 2017, ce sont près de 20 milliards d’euros qui ont été soustraits à l’impôt en Europe et aux Etats-Unis.
Fabien Roussel déposera prochainement une proposition de loi à l’Assemblée Nationale visant à instaurer le prélèvement à la source des multinationales avant que leurs bénéfices ne disparaissent dans le trinagle des Bermudes.